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Ils étaient moins d'une centaine à répondre à l'appel du syndicat CGT ce mardi 11 janvier pour manifester devant le Centre hospitalier métropole Savoie à Chambéry.
Les participants souhaitaient alerter une nouvelle fois, dans le contexte de cinquième vague épidémique de Covid-19, sur la situation des personnels, "à bout de souffle et au bord de l'effondrement", conséquence de "treize ans de politique de santé" .
Après s'être réunis devant l'hôpital, les manifestants ont défilé dans les rues autour du CHMS.
Elles et ils sont « à bout ». Usés, éreintés par après les vagues successives de Covid-19. Mais leur détermination reste intacte.
« C’est un problème de politique de santé qui ne fait que s’amplifier depuis 13 ans », estime Fabrice Lodo, du syndicat CGT du CHMS, à l’instigation de cette journée de grève et d’action. « On n’est pas très nombreux, car beaucoup de collègues sont assignés », rappelle-t-il, avant de revenir sur les raisons profondes de la mobilisation.
« Les mesures d’économie ont détruit les emplois, parce qu’il y a un désamour des professionnels du fait de la pauvreté de la rémunération, 30 % supérieure dans le privé ou le libéral.
Ces économies ont aussi fait fermer des lits d’aval dont les personnes auraient besoin pour finir leurs séjours en rééducation. »
« On ne sait pas comment on a tenu le coup »
La pandémie n’a fait que montrer les faiblesses du système de santé selon le syndicaliste. « On est au cœur du pic Covid. On ne sait pas comment on a tenu le coup. Les soins sont assurés mais l’avenir de l’hôpital public pose question quand on voit le nombre de personnes qui démissionnent ou s’en vont. »
Une perte de sens pour ces métiers que déplore également Yvan Marguerie, de la CGT hospitalier au centre hospitalier spécialisé de la Savoie (CHS), à Bassens. « Le manque d’attractivité fait que même sur les postes vacants, on n’arrive plus à recruter.
Actuellement, dans les divers hôpitaux de France, on ferme des unités et c’est le cas au CHS.