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Publié le par Union Locale CGT Albertville

 

Médisant que l’on est. En prenant rendez-vous avec Bérangère Rey, la nouvelle secrétaire générale de l’Union Locale de la CGT, nous nous attendions à une militante… disons dans la force de l’âge. Surprise lors du rendez-vous, notre interlocutrice a une quarantaine qui ressemble à la trentaine, un sourire pétillant et plein de malice. Bref. Pas du tout ce que l’on imaginait stupidement.

« La CGT, une vraie famille et des valeurs »

Toute petite, son papa l’appelait KGB, «  car je posais toujours beaucoup de questions ». Introvertie, élève moyenne en classe, Bérangère n’aimait pas se mettre en avant, ce qui n’a pas tout à fait changé, « le portait dans le journal, avait-elle prévenu, ce n’est pas pour parler de moi, mais de mon engagement et du syndicat ». Pourtant, petit à petit elle se confie, tricotant sa vie, une maille à l’endroit sur son parcours une autre à l’envers sur son militantisme, les deux étant intimement liées : « Mes parents ayant divorcé, je me suis très vite retrouvée à prendre le train d’une gare à l’autre. C’est là que j’ai rencontré mon ex-mari ». L’amour, qui lui donnera trois enfants de 19,18 et 13 ans et un métier : « J’ai intégré la SNCF en 2001 et me suis stabilisée à la gare d’Albertville il y a plus de 15 ans, d’abord au guichet, puis à un poste plus polyvalent. J’adore mon métier, ce que je fais, je n’ai jamais été au travail la boule au ventre, j’estime ne pas vendre des billets mais un voyage qui doit bien se passer ! » En 2002, elle se syndique, séduite par l’âme de la CGT, « une vraie famille et des valeurs dans lesquelles je me retrouvais. La CGT, c’est la défense du collectif plus que celle de l’individu ».

Pour la syndicaliste, la grève n’est pas une fin en soi : « La communication avec l’employeur prime et doit être un axe de développement. Ce travail en amont doit nous permettre d’éviter des catastrophes comme celle de Ferropem. De nous épargner cette gestion honteuse des actionnaires qui quittent le bateau après avoir touché énormément d’aides versées par l’État C’est intolérable ». Une ombre se glisse dans son regard et le verbe devient plus dur. La jeune maman est gentille, bienveillante, mais l’injustice l’insupporte. D’ailleurs, en plus de la CGT, de son rôle de maman et de son métier, Bérangère est conseillère au tribunal des Prud’hommes : « Un rôle très enrichissant qui me permet de beaucoup apprendre du monde de l’entreprise et ses dérives. Les salariés ne se tournent pas suffisamment vers nous quand ils sont en difficulté et ne savent plus quel levier activer ». Elle joue ainsi plus que jamais un rôle qui lui tient à cœur, celui d’une plus grande justice sociale.

 

Les goûts et couleurs de Bérangère Rey

Le livre qui vous a le plus marqué ? Kinderzimmer de Valentine Goby.

Votre artiste musical préféré ? Imagine Dragons.

Un film culte ? L’ours, de Jean-Jacques Annaud.

Votre sport favori ? Le krav maga.

Et le sportif que vous admirez le plus ? Je ne suis pas dans le culte de la personnalité, par contre, j’ai beaucoup d’admiration pour les sportifs qui évoluent dans le handisport.

Votre artiste préféré ? J’aime beaucoup découvrir les artistes locaux, je choisirai Barbara Ville.

Votre fleur préférée ? Les fleurs sauvages.

L’odeur ? Celle du parfum « la vie est belle ».

La couleur ? Le rouge… mais j’aime aussi beaucoup le noir.

L’animal ? Les animaux sauvages en général.

Votre plat ou aliment favori ? Le chocolat.

Et celui que vous détestez ? Les abats.

Votre boisson préférée ? Je vais rester sage : l’eau.

Le plus joli mot du dictionnaire ? Amour.

Et le plus laid ? Guerre.

Votre principale qualité ? À l’écoute.

Et votre plus gros défaut ? Impulsive.

L’homme ou la femme que vous auriez aimé être ? Ambroise Croizat.

Et ne surtout pas être ? Hitler.

Votre destination vacances favorite ? À choisir, je prendrai un tour du monde !

Votre citation favorite ? « De toutes les passions, la seule vraiment respectable me paraît être la gourmandise », de Guy de Maupassant.

Le sport pour se détendre

Il y a deux ou trois ans, explique Bérangère, « pour me défouler, j’ai repris le sport, parce que j’ai l’air calme comme ça, mais je suis quelqu’un de très nerveux ». Krav Maga, boxe, deux disciplines punchy qui la préparent sans doute bien aux luttes sociales à venir  ! « J’en ai besoin, complète-t-elle, et puis j’apprécie la bonne ambiance qui règne au sein des groupes que je fréquente ».

Maman de trois enfants, Bérangère ne forme pas des futurs syndiqués... « mais je leur donne les valeurs auxquelles je crois. On verra plus tard quel chemin ils prendront ».

Publié dans COMMUNIQUES

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