M.
Article dans la Savoie
Ils manifestent pour le pouvoir d’achat et les retraites
Une centaine de manifestants s'est retrouvé dans le défilé
Dans un contexte où les prix de l’énergie, du carburant, et même du chariot de courses augmentent, un rassemblement pour réclamer davantage de pouvoir d’achat s’est tenu jeudi 10 novembre. Les manifestants se sont rendus sur la place du Marché.
ALBERTVILLE
Ils étaient environ une centaine, ce jeudi, à 10h, à se rassembler devant la sous-préfecture. Les revendications, en convient Bérangère Rey, la responsable de la CGT Albertville, ne diffèrent pas de d’habitude : augmentation des salaires, retraite à 60 ans, égalité entre les femmes et les hommes... Seulement, leur contexte a changé.
Pour cette journée de mobilisation nationale de la CGT, l’importance de la thématique du pouvoir d’achat a rejoint celle de la réforme des retraites.
Pour Gilles Donaz, de l’Union locale (UL) d’Albertville, « on est face à un tsunami d’inflation depuis des années, mais c’est encore plus le cas actuellement, avec l’augmentation des prix de l’énergie, du carburant, du caddie des courses... »
Un avis partagé par Serge Jay, secrétaire général de l’UL de Moûtiers : « Avec l’utilisation du 49.3, on sait que le gouvernement pousse. Nous sommes là pour demander l’augmentation des salaires et montrer notre inquiétude sur l’âge de départ à la retraite. »
Lors d’une prise de parole, Eric Fuss, de l’UL d’Albertville, dresse la liste de dix propositions de mesures « pour vaincre l’austérité et aider les travailleurs pauvres ». Il évoque la baisse de la TVA pour les produits de première nécessité ou bien l’encadrement des loyers.
UN RASSEMBLEMENT DANS UNE PETITE VILLE
À la fin des prises de parole, il est rappelé que d’autres manifestations ont lieu dans le département l’après-midi même, comme à Chambéry. « Nous avons quand même organisé un rassemblement à Albertville pour garder un lien dans une ville plus petite », explique Bérangère Rey.
Pour la responsable locale de la CGT, de nombreuses personnes plus âgées ou plus fragiles auraient du mal à se déplacer jusqu’à la préfecture. « On se bat pour des services de proximité, si on regroupe tout à Chambéry, on n’est pas cohérents avec nous-mêmes ! »